- EAN13
- 9782130835967
- Éditeur
- PUF
- Date de publication
- 24/04/2024
- Collection
- Questions de soin
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
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Georges Canguilhem est aujourd’hui une référence incontournable des débats
philosophiques et éthiques sur la santé et la médecine. Une raison en est le
geste radical qu’il a déployé dès sa thèse sur le normal et le patho-logique :
remémorer à la médecine son origine et sa finalité individuelles trop souvent
oubliées. Elle naît de l’appel à l’aide d’un malade qu’elle doit considérer
dans sa globalité, sa singularité et son pouvoir de donner sens et valeur à sa
vie. L’essai de Céline Lefève ressaisit l’unité de sa pensée qui articule une
philosophie de la vie, décrite comme une activité normative en lutte contre ce
qui la limite ; une épistémologie de la médecine, définie comme un art
utilisant les sciences (sans s’y réduire) ; et une éthique de la clinique,
fondée sur l’attention du médecin au malade (et non à sa seule maladie). À
l’heure où la médecine s’exerce au croisement de normes scientifiques et
organisationnelles orientées vers la standardisation, la voir d’abord comme un
soutien aux normes individuelles de vie du malade offre une ressource critique
centrale à l’éthique du soin médical et, au-delà, à une politique du soin. Les
lectures de Canguilhem proposées par des philosophes et des médecins (Lazare
Benaroyo, Martin Dumont, Jean-Christophe Mino, Di-dier Sicard, Charles Wolfe
et Frédéric Worms) confirment ensuite l’actualité de sa philosophie.
philosophiques et éthiques sur la santé et la médecine. Une raison en est le
geste radical qu’il a déployé dès sa thèse sur le normal et le patho-logique :
remémorer à la médecine son origine et sa finalité individuelles trop souvent
oubliées. Elle naît de l’appel à l’aide d’un malade qu’elle doit considérer
dans sa globalité, sa singularité et son pouvoir de donner sens et valeur à sa
vie. L’essai de Céline Lefève ressaisit l’unité de sa pensée qui articule une
philosophie de la vie, décrite comme une activité normative en lutte contre ce
qui la limite ; une épistémologie de la médecine, définie comme un art
utilisant les sciences (sans s’y réduire) ; et une éthique de la clinique,
fondée sur l’attention du médecin au malade (et non à sa seule maladie). À
l’heure où la médecine s’exerce au croisement de normes scientifiques et
organisationnelles orientées vers la standardisation, la voir d’abord comme un
soutien aux normes individuelles de vie du malade offre une ressource critique
centrale à l’éthique du soin médical et, au-delà, à une politique du soin. Les
lectures de Canguilhem proposées par des philosophes et des médecins (Lazare
Benaroyo, Martin Dumont, Jean-Christophe Mino, Di-dier Sicard, Charles Wolfe
et Frédéric Worms) confirment ensuite l’actualité de sa philosophie.
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