- EAN13
- 9782221178171
- Éditeur
- FeniXX rédition numérique (Robert Laffont)
- Date de publication
- 31/12/1986
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
La télévision détient tout le potentiel nécessaire pour devenir le plus
fabuleux outil au service de l'homme, mais elle risque de déstabiliser notre
civilisation si nous n'y prenons garde. Pour maîtriser le cours de son
évolution, l'homme doit mieux connaître ce puissant média. C'est l'ambition de
cet ouvrage que d'aider à comprendre un bouleversement déjà largement amorcé
dans l'audiovisuel. Pour cela, Gérard Le Febvre s'appuie sur une analyse
approfondie de l'évolution de la télévision, en France et dans le monde. Il
brosse une vaste fresque de ce que sera le paysage audiovisuel de l'an 2000,
de la télévision locale aux chaînes internationales. Au-delà, il tente de
dégager l'influence que la communication en général, et la télévision en
particulier, vont avoir sur le cours de nos civilisations. Les frontières
traditionnelles ne sont plus capables de remplir une fonction protectionniste
dans le domaine de l'audiovisuel. La compétition télévisuelle passe de
l'échelon national à un niveau mondial. En l'an 2000, dix groupes domineront
la télévision dans le monde. Un groupe français en fera-t-il partie ? Le
service public a joué un rôle utile de régulation de l'offre de programmes
durant le premier âge de la télévision, face à une pénurie de réseaux de
diffusion. La multiplication des nouveaux réseaux (câbles, satellites) rend
marginal et obsolète son objectif clé, qui était d'assurer la diversité. Les
autres missions de service public peuvent-elles être assignées aux chaînes
privées ? Nous allons vers une désincarnation des relations humaines. Nous
remplaçons de plus en plus les contacts physiques par des rapports médiatisés
: téléphone, télématique, télévision, visiophonie, etc. Chacun se réfugie dans
une bulle protectrice branchée sur les réseaux électroniques de communication.
Le village traditionnel, fondé sur la proximité géographique et la culture de
la différence, se meurt. Il laisse la place non au village global annoncé par
McLuhan, mais à une quantité de nouveaux villages, fondés sur la proximité
médiatique et la culture plus facile de la ressemblance et des affinités. Les
nouvelles frontières et les pouvoirs de demain se calquent sur ces groupes
internationaux fondés sur une affinité...
fabuleux outil au service de l'homme, mais elle risque de déstabiliser notre
civilisation si nous n'y prenons garde. Pour maîtriser le cours de son
évolution, l'homme doit mieux connaître ce puissant média. C'est l'ambition de
cet ouvrage que d'aider à comprendre un bouleversement déjà largement amorcé
dans l'audiovisuel. Pour cela, Gérard Le Febvre s'appuie sur une analyse
approfondie de l'évolution de la télévision, en France et dans le monde. Il
brosse une vaste fresque de ce que sera le paysage audiovisuel de l'an 2000,
de la télévision locale aux chaînes internationales. Au-delà, il tente de
dégager l'influence que la communication en général, et la télévision en
particulier, vont avoir sur le cours de nos civilisations. Les frontières
traditionnelles ne sont plus capables de remplir une fonction protectionniste
dans le domaine de l'audiovisuel. La compétition télévisuelle passe de
l'échelon national à un niveau mondial. En l'an 2000, dix groupes domineront
la télévision dans le monde. Un groupe français en fera-t-il partie ? Le
service public a joué un rôle utile de régulation de l'offre de programmes
durant le premier âge de la télévision, face à une pénurie de réseaux de
diffusion. La multiplication des nouveaux réseaux (câbles, satellites) rend
marginal et obsolète son objectif clé, qui était d'assurer la diversité. Les
autres missions de service public peuvent-elles être assignées aux chaînes
privées ? Nous allons vers une désincarnation des relations humaines. Nous
remplaçons de plus en plus les contacts physiques par des rapports médiatisés
: téléphone, télématique, télévision, visiophonie, etc. Chacun se réfugie dans
une bulle protectrice branchée sur les réseaux électroniques de communication.
Le village traditionnel, fondé sur la proximité géographique et la culture de
la différence, se meurt. Il laisse la place non au village global annoncé par
McLuhan, mais à une quantité de nouveaux villages, fondés sur la proximité
médiatique et la culture plus facile de la ressemblance et des affinités. Les
nouvelles frontières et les pouvoirs de demain se calquent sur ces groupes
internationaux fondés sur une affinité...
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