- EAN13
- 9782367815145
- Éditeur
- Presses universitaires de la Méditerranée
- Date de publication
- 19/12/2023
- Collection
- Territoires en mutation
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Produire de l’autonomie
Ethnologie d’un projet de recherche et développement agronomique participatif au Cameroun
Anna Carbonnel
Presses universitaires de la Méditerranée
Territoires en mutation
Livre numérique
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Aide EAN13 : 9782367815145
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Cet ouvrage se situe au cœur des débats sur les démarches participatives, tant
dans le monde de la recherche que dans le monde du développement, et en
souligne les paradoxes. Il décrit de façon détaillée un projet de
développement agronomique participatif qui s’est déroulé avec des producteurs
du Cameroun et du Burkina Faso. Pour les acteurs du développement, les
démarches participatives constituent un progrès dans la recherche agronomique
pour favoriser l’autonomie des producteurs destinataires de ses résultats. En
agronomie, les diverses formes de recherche-action — ici, de recherche-action
en partenariat (RAP) — permettent notamment de sortir des stations
expérimentales et des laboratoires pour travailler en « milieu réel » et
collaborer avec les producteurs. Mais en même temps, ces derniers peuvent
percevoir les dispositifs participatifs des chercheurs comme des conditions
arbitraires. Les interactions entre chercheurs eux-mêmes, entre chercheurs et
étudiants, et entre chercheurs et producteurs sont finement décrites.
L’auteure fait également un usage pragmatique de ce qu’elle appelle les «
dispositifs » et « événements », cadre analytique qui lui permet de mettre en
évidence les points de confrontation, les noeuds de malentendus, et les sites
de conflits, qui caractérisent les relations entre les acteurs. L’auteure
évoque également les nombreuses difficultés qui handicapent le processus de
recherche de l’ethnologue. En effet, il n’est pas évident de relever d’une
institution tout en observant celle-ci de façon distanciée.
dans le monde de la recherche que dans le monde du développement, et en
souligne les paradoxes. Il décrit de façon détaillée un projet de
développement agronomique participatif qui s’est déroulé avec des producteurs
du Cameroun et du Burkina Faso. Pour les acteurs du développement, les
démarches participatives constituent un progrès dans la recherche agronomique
pour favoriser l’autonomie des producteurs destinataires de ses résultats. En
agronomie, les diverses formes de recherche-action — ici, de recherche-action
en partenariat (RAP) — permettent notamment de sortir des stations
expérimentales et des laboratoires pour travailler en « milieu réel » et
collaborer avec les producteurs. Mais en même temps, ces derniers peuvent
percevoir les dispositifs participatifs des chercheurs comme des conditions
arbitraires. Les interactions entre chercheurs eux-mêmes, entre chercheurs et
étudiants, et entre chercheurs et producteurs sont finement décrites.
L’auteure fait également un usage pragmatique de ce qu’elle appelle les «
dispositifs » et « événements », cadre analytique qui lui permet de mettre en
évidence les points de confrontation, les noeuds de malentendus, et les sites
de conflits, qui caractérisent les relations entre les acteurs. L’auteure
évoque également les nombreuses difficultés qui handicapent le processus de
recherche de l’ethnologue. En effet, il n’est pas évident de relever d’une
institution tout en observant celle-ci de façon distanciée.
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