- EAN13
- 9782890918870
- Éditeur
- Éditions du remue-ménage
- Date de publication
- 16/04/2024
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
L’itinéraire de ces discrètes filles de Jeanne nous rappelle que l’histoire
d’un peuple n’est pas que le fruit des décisions politiques et économiques.
Elle est construite par une infinité de «petites gens», d’acteurs, et surtout
d’actrices trop souvent considérées comme «sans qualité». Ce récit a bien peu
à voir avec le monde politique. Il s’attarde plutôt à l’histoire de paysannes
ordinaires, et c’est une même lignée de femmes que l’on suivra, sur trois
siècles et dix générations. Tout commence avec Jeanne Perrin, partie de La
Rochelle en 1658 pour travailler comme domestique au Cap-de-la-Madeleine. Puis
d’une Madeleine à l’autre, d’une Agathe à l’autre, Andrée Lévesque suit les
descendantes de Jeanne, jusqu’à Maria Mélançon Brisson, décédée au
Témiscamingue en 1915. Ces anonymes ont heureusement laissé quelques traces
dans des contrats notariés, des recensements ou des archives judiciaires, qui
ont permis à l’historienne de les mettre en scène, de reconstituer leur vie,
en conjecturant un peu, en imaginant parfois, avec en toile de fond le
contexte économique et politique de leur époque. Ces cultivatrices, le plus
souvent analphabètes et mères de famille nombreuse, avaient plus qu’une
histoire singulière. Elles ont façonné l’histoire.
d’un peuple n’est pas que le fruit des décisions politiques et économiques.
Elle est construite par une infinité de «petites gens», d’acteurs, et surtout
d’actrices trop souvent considérées comme «sans qualité». Ce récit a bien peu
à voir avec le monde politique. Il s’attarde plutôt à l’histoire de paysannes
ordinaires, et c’est une même lignée de femmes que l’on suivra, sur trois
siècles et dix générations. Tout commence avec Jeanne Perrin, partie de La
Rochelle en 1658 pour travailler comme domestique au Cap-de-la-Madeleine. Puis
d’une Madeleine à l’autre, d’une Agathe à l’autre, Andrée Lévesque suit les
descendantes de Jeanne, jusqu’à Maria Mélançon Brisson, décédée au
Témiscamingue en 1915. Ces anonymes ont heureusement laissé quelques traces
dans des contrats notariés, des recensements ou des archives judiciaires, qui
ont permis à l’historienne de les mettre en scène, de reconstituer leur vie,
en conjecturant un peu, en imaginant parfois, avec en toile de fond le
contexte économique et politique de leur époque. Ces cultivatrices, le plus
souvent analphabètes et mères de famille nombreuse, avaient plus qu’une
histoire singulière. Elles ont façonné l’histoire.
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