- EAN13
- 9782764640807
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 11/01/2011
- Collection
- Nouvelles
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Livre numérique
« Je sais que je suis détruit », se dit un vieil homme qui se promène dans les
rues de Montréal un jour de novembre. Détruit, on le devient peu à peu. Pour
cela, il suffit de vivre. » Les dix-sept nouvelles qui composent ce recueil
sont autant de variations sur cet unique thème, cette unique vérité que
l’auteur emprunte à Miguel Torga : « Exister, c’est perdre, petit à petit. »
Et perdre, c’est être seul, de plus en plus. Pourtant, nul désespoir dans ces
pages, pas même de révolte ni de cynisme. Plutôt, l’acceptation lucide et
modeste de l’inévitable, forme ultime de la dignité et de la beauté. Car
chaque personnage a beau éprouver pour lui-même le sentiment (la certitude) de
sa propre défaite et de la solitude grandissante où l’existence l’a jeté,
cette défaite et cette solitude n’empêchent pas que subsiste toujours, quelque
part, une dernière lueur, une dernière tendresse, un dernier souvenir de
bonheur. La destruction est inéluctable, certes, l’ironie de la vie est tantôt
cruelle, tantôt risible, mais il arrive aussi que le naufrage ne soit pas sans
douceur...
rues de Montréal un jour de novembre. Détruit, on le devient peu à peu. Pour
cela, il suffit de vivre. » Les dix-sept nouvelles qui composent ce recueil
sont autant de variations sur cet unique thème, cette unique vérité que
l’auteur emprunte à Miguel Torga : « Exister, c’est perdre, petit à petit. »
Et perdre, c’est être seul, de plus en plus. Pourtant, nul désespoir dans ces
pages, pas même de révolte ni de cynisme. Plutôt, l’acceptation lucide et
modeste de l’inévitable, forme ultime de la dignité et de la beauté. Car
chaque personnage a beau éprouver pour lui-même le sentiment (la certitude) de
sa propre défaite et de la solitude grandissante où l’existence l’a jeté,
cette défaite et cette solitude n’empêchent pas que subsiste toujours, quelque
part, une dernière lueur, une dernière tendresse, un dernier souvenir de
bonheur. La destruction est inéluctable, certes, l’ironie de la vie est tantôt
cruelle, tantôt risible, mais il arrive aussi que le naufrage ne soit pas sans
douceur...
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