- EAN13
- 9782764646328
- Éditeur
- Éditions du Boréal
- Date de publication
- 25/08/2020
- Collection
- Essais et Documents
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Un désir d’achèvement
Réflexions d'un héritier politique
Alexandre Poulin
Éditions du Boréal
Essais et Documents
Livre numérique
Qu’est-ce qu’un jeune Québécois qui avait deux ans au référendum de 1995 et
qui a participé au printemps érable en 2012 peut avoir à dire sur la condition
politique québécoise ? Pour Alexandre Poulin, ce qui relie les deux
événements, c’est la question de la culture. Les élites politiques et
médiatiques insistent beaucoup sur la créativité et le rayonnement des
artistes au Québec et dans le monde entier, mais très peu sur la culture comme
« lieu » d’enracinement et d’émancipation, au sens que lui donne le sociologue
Fernand Dumont. Se découvrant soudain héritier d’une histoire qu’il n’a pas
choisie, Alexandre Poulin dénonce l’art de la demi-mesure dans l’imaginaire
politique québécois. S’il ajoute sa voix aux nombreuses critiques d’un Québec
inachevé et dépolitisé, il le fait en millénial attaché à sa nation. Les
appels, à gauche comme à droite, pour une deuxième révolution tranquille
résonnent à ses oreilles comme une répétition de l’histoire, un refus de la
grande politique qui seule permettrait de donner une assise forte à la
culture. Alexandre Poulin soutient que la génération des milléniaux est la
dernière à pouvoir se poser la question du projet politique apte à perpétuer
une culture québécoise vivante en Amérique. Entre inquiétude et détermination,
mémoire et conquête, le jeune essayiste rêve d’audace, pas de tranquillité.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
qui a participé au printemps érable en 2012 peut avoir à dire sur la condition
politique québécoise ? Pour Alexandre Poulin, ce qui relie les deux
événements, c’est la question de la culture. Les élites politiques et
médiatiques insistent beaucoup sur la créativité et le rayonnement des
artistes au Québec et dans le monde entier, mais très peu sur la culture comme
« lieu » d’enracinement et d’émancipation, au sens que lui donne le sociologue
Fernand Dumont. Se découvrant soudain héritier d’une histoire qu’il n’a pas
choisie, Alexandre Poulin dénonce l’art de la demi-mesure dans l’imaginaire
politique québécois. S’il ajoute sa voix aux nombreuses critiques d’un Québec
inachevé et dépolitisé, il le fait en millénial attaché à sa nation. Les
appels, à gauche comme à droite, pour une deuxième révolution tranquille
résonnent à ses oreilles comme une répétition de l’histoire, un refus de la
grande politique qui seule permettrait de donner une assise forte à la
culture. Alexandre Poulin soutient que la génération des milléniaux est la
dernière à pouvoir se poser la question du projet politique apte à perpétuer
une culture québécoise vivante en Amérique. Entre inquiétude et détermination,
mémoire et conquête, le jeune essayiste rêve d’audace, pas de tranquillité.
*[ve]: 5e siècle
*[av. J.-C.]: avant Jésus-Christ
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