Nouvel an chinois

Philippe Picquier

6,10

Depuis un siècle, Le Livre du thé, qui offre une introduction des plus subtiles à la vie et à la pensée asiatiques, s'adresse à toutes les générations. Et ce grand classique, qui a permis naguère de jeter un pont entre l'Orient et l'Occident, n'a rien perdu de sa force et peut encore éclairer notre modernité. Le trait de génie d'Okakura fut de choisir le thé comme symbole de la vie et de la culture en Asie : le thé comme art de vivre, art de penser, art d'être au monde. Il nous parle d'harmonie, de respect, de pureté, de sérénité. Au fond, l'idéal du thé est l'aboutissement même de cette conception zen : la grandeur réside dans les plus menus faits de la vie. Qui cherche la perfection doit découvrir dans sa propre vie le reflet de sa lumière intérieure. Aussi la voie du thé est-elle bien plus qu'une cérémonie : une façon de vivre en creusant aux racines de l'être pour revenir à l'essentiel et découvrir la beauté au cour de la vie.


Philippe Picquier

8,50

Sœurs Trois, Cinq et Six n'ont guère fait d'études, mais il y a une chose que leur père leur a apprise : les femmes sont comme des baguettes, utilitaires et jetables, alors que les hommes sont les poutres solides qui soutiennent le toit d'une maison. Parties de leur lointaine campagne pour chercher du travail à Nankin, les trois sœurs vont faire la preuve de leur détermination et de leurs talents, et leur père sera bien obligé de réviser sa vision du monde. C'est du cœur de la Chine que nous parle Xinran, dans ce roman lumineux, chaleureux, émouvant. De ces femmes qui luttent pour conquérir une place au soleil. De Nankin, sa ville natale, dont elle nous fait voir les vieilles douves ombragées de saules, savourer les plaisirs culinaires et la langue truculente de ses habitants. Et d'un pays, une Chine que nous découvrons par les yeux vifs et ingénus des trois sœurs, et qui nous étonne et nous passionne car nous ne l'avions jamais vue ainsi.


Au gré d’humeurs oisives

Philippe Picquier

9,50

Un art du bonheur en Chine. Voici un livre sur l'art et la manière d'être heureux, écrit par un des génies littéraires les plus fantasques que la Chine ait produits. Li Yu (1611-1679) a rédigé sa vie durant ces Carnets secrets, feu d'artifice d'inventions et de recettes pour transformer le quotidien en une perpétuelle création, pleine d'intermèdes délicieux et de surprises. Charme des femmes, aménagement des jardins, cuisson du riz ou contemplation nocturne des prunus en fleurs, sans parler de trouvailles pratiques comme le fauteuil chauffant, l'alcôve parfumée ou les fenêtres-tableaux, son esprit agile et ingénieux lui fait sans cesse chercher de nouvelles façons de vivre le plus agréablement possible le bref temps que nous passons sur terre. Ses Carnets sont à la fois une clé pour comprendre les occupations et les plaisirs d'un monde disparu, et une exaltante aventure de l'esprit qui, aujourd'hui encore, peut changer notre vie.


Philippe Picquier

Xinran a parcouru toute la Chine, des métropoles aux provinces les plus reculées. Elle a rencontré une génération dont l’histoire n’avait jamais été racontée. Grands-parents et arrière-grands-parents décrivent avec leurs propres mots – pour la première et peut-être la dernière fois – les transformations qui ont définitivement changé la Chine au cours du siècle passé.


7,00

Voici un roman touché par la grâce, celle d'un chat « si petit et si frêle qu'on remarquait tout de suite ses oreilles pointues et mobiles à l'extrême ».
Quand un jeune couple emménage un jour dans le pavillon d'une ancienne demeure japonaise, il ne sait pas encore que sa vie va s'en trouver transformée. Car cette demeure est entourée d'un immense et splendide jardin, et au coeur de ce jardin, il y a un chat. Sa beauté et son mystère semblent l'incarnation même de l'âme du jardin, gagné peu à peu par l'abandon, foisonnant d'oiseaux et d'insectes. Tout le charme infini de ce livre tient dans la relation que le couple va tisser avec ce chat qui se fond dans la végétation exubérante pour surgir inopinément, grimpe avec une rapidité fulgurante au sommet des pins gigantesques, frappe à la vitre pour se réconcilier après une brouille. Un charme menacé, car ce qui éveille en nous la beauté et appelle le bonheur est toujours en sursis...
Hiraide Takashi, qui est avant tout poète, a insufflé une lumineuse et délicate magie à cette histoire du « chat qui venait du ciel », son premier roman, largement autobiographique.