RENTREE LITTERAIRE

22,00

Jeanne a tout pour connaître un bonheur tranquille : deux filles étudiantes, un mari attentionné, une amie fidèle, un boulot stable. Passionnée par Marina Abramovic, l'artiste-performeuse célèbre pour avoir, dans son travail, mis en jeu son existence et ses amours, Jeanne n’aime pas moins les surprises, l’inattendu. Cet été-là, le hasard se glisse — et elle-même l’invite — dans son quotidien… Un roman lumineux et tendre sur la force libératrice de l'art. Et sur la beauté de l’imprévisible.


ou Les psaumes

Actes Sud

21,00

Orphelin de mère, mis à l'écart par son père, il a grandi dans la compagnie des livres qui lui ont offert une nouvelle langue. Depuis toujours, il est convaincu d'avoir un don : s'il écrit, il repousse la mort ; celui qu'il enferme dans les phrases de ses cahiers gagne du temps de vie. Ce soir, c'est auprès de son père moribond qu'il est appelé par un demi-frère honni…
Fable, parabole, confession, le deuxième roman de Kamel Daoud célèbre la folle puissance de l'imaginaire et rend hommage à la langue française comme espace d’infinie liberté.


Une école buissonnière

Stock

17,00

« Depuis l’enfance, il est notre ami. Et les animaux de ses  Fables, notre famille. Agneau, corbeau, loup, mouche,  grenouille, écrevisse ne nous ont plus jamais quittés.
Malicieuse et sage compagnie !
Mais que savons-nous de La Fontaine, sans doute le plus  grand poète de notre langue française ?
Voici une promenade au pays vrai d’un certain tout petit  Jean, né le 8 juillet 1621, dans la bonne ville de Château-Thierry, juste à l’entrée de la Champagne. Bientôt voici Paris,  joyeux Quartier latin et bons camarades : Boileau, Molière,  Racine.
Voici un protecteur, un trop brillant surintendant des  Finances, bientôt emprisonné. On ne fait pas sans risque  de l’ombre au Roi Soleil.
Voici un très cohérent mari : vite cocu et tranquille de l’être,  pourvu qu’on le laisse courir à sa guise.
Voici la pauvreté, malgré l’immense succès des Fables.
Et, peut-être pour le meilleur, voici des Contes. L’Éducation  nationale, qui n’aime pas rougir, interdisait de nous les  apprendre. On y rencontre trop de dames « gentilles de  corsage ».
Vous allez voir comme La Fontaine ressemble à la vie :  mi-fable, mi-conte.
Gravement coquine. »

E. O.


19,80

En février 1974, Patricia Hearst, petite-fille du célèbre magnat de la presse William Randolph Hearst, est enlevée contre rançon  par un groupuscule révolutionnaire dont elle ne tarde pas à épouser la cause. Un  événement mémorable dont la résonance va également “kidnapper” l’existence de trois femmes de générations différentes : une Américaine et deux Françaises tour à tour attachées à comprendre et reconfigurer cet épisode. Par ce roman sur l’influence décisive de leur rencontre éphémère, par sa relecture de l’affaire Hearst et de son impact médiatique et politique, Lola Lafon s’empare d’une icône paradoxale de la “story“ américaine,  de son rayonnement dans l’espace public et du chavirement qu’elle a  engendré dans le destin de ses héroïnes.


Prix des libraires 2018

Héloïse d'Ormesson

Pour raconter la vie de Robert Desnos, aussi héroïque qu’engagée, Gaëlle Nohant a épousé les pas du poète, écouté les battements de son cœur, suivi les séances de spiritisme. Elle s’est assise aux terrasses des cafés en compagnie d’Éluard, Man Ray, Picasso ou Garcia Lorca et a dansé des nuits entières au Bal nègre aux cotés de Kiki et de Jean-Louis Barrault.
Son investigation littéraire est fabuleuse, subtile et magistrale. Une traversée du XXe siècle, vivante et tumultueuse, dans les pas d’un héros dont on ne peut que tomber amoureux.
Extrait:
"L’été 1930 est reparti comme un voleur, emportant sur son dos un sac de mauvais présages. Robert, Youki et Foujita ont regardé les files s’allonger aux portes des soupes populaires, entendu les clameurs montant des ventres affamés. Cette rage qui tourne comme un fauve à la recherche d’un défoulement, fût-il brutal et aveugle. Occuper des journées blêmes, sans horizon. La valse sans fin de gouvernements interchangeables, dont on ricane pour ne pas en pleurer. L’impuissance devant ces marionnettes qui n’ont que patrie et morale à la bouche. Réarmer ou pas, dévaluer le franc ou pas. Faire confiance à l’Allemagne ou redouter cette ennemie de toujours. Fermer les frontières de décrets en motions et en quotas, ou demeurer fidèles à une tradition d’accueil vieille de plusieurs siècles. Un jeu d’échecs où le peuple des crève-la faim est toujours mat, quelle que soit la stratégie retenue."