- EAN13
- 9782271116642
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 23/11/2017
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Livre numérique
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 25,00
Alors que la Shoah ne portait pas encore ce nom, les lendemains de la Seconde
Guerre mondiale virent l'émergence de multiples initiatives portées par celles
et ceux qui en avaient été les victimes et destinées à penser et à faire
connaître cet événement.
Alors que la Shoah ne portait pas encore ce nom, les lendemains de la Seconde
Guerre mondiale virent l'émergence de multiples initiatives portées par celles
et ceux qui en avaient été les victimes et destinées à penser et à faire
connaître cet événement. Tout en reconstruisant leur vie à Paris, Buenos
Aires, New York ou Tel Aviv, de nombreux Juifs survivants, mus par l'urgence
de transmettre ce qu'ils avaient vécu, se firent chercheurs, écrivains,
reporters ou éditeurs et utilisèrent l'écrit en yiddish sous toutes ses formes
comme moyen d'action privilégié.
Cet ouvrage s'intéresse à l'histoire encore méconnue de l'émergence de ces
premiers savoirs conçus avant que le champ des recherches sur le génocide des
Juifs ne se polarise, au cours des années soixante, entre d'une part, le "
témoignage de la Shoah " comme genre pris en charge par les études littéraires
et de l'autre, les travaux consacrés par les historiens à la politique nazie
d'extermination.
En abordant cette histoire de façon interdisciplinaire, cet ouvrage convoque
des enjeux méthodologiques et mémoriels très actuels. Il vient confirmer, s'il
en était encore besoin, la pertinence d'intégrer le point de vue des victimes
à une historiographie qui a longtemps voulu l'ignorer, et permet d'éclairer
l'histoire des écritures de la Shoah par un retour à ses origines.
Guerre mondiale virent l'émergence de multiples initiatives portées par celles
et ceux qui en avaient été les victimes et destinées à penser et à faire
connaître cet événement.
Alors que la Shoah ne portait pas encore ce nom, les lendemains de la Seconde
Guerre mondiale virent l'émergence de multiples initiatives portées par celles
et ceux qui en avaient été les victimes et destinées à penser et à faire
connaître cet événement. Tout en reconstruisant leur vie à Paris, Buenos
Aires, New York ou Tel Aviv, de nombreux Juifs survivants, mus par l'urgence
de transmettre ce qu'ils avaient vécu, se firent chercheurs, écrivains,
reporters ou éditeurs et utilisèrent l'écrit en yiddish sous toutes ses formes
comme moyen d'action privilégié.
Cet ouvrage s'intéresse à l'histoire encore méconnue de l'émergence de ces
premiers savoirs conçus avant que le champ des recherches sur le génocide des
Juifs ne se polarise, au cours des années soixante, entre d'une part, le "
témoignage de la Shoah " comme genre pris en charge par les études littéraires
et de l'autre, les travaux consacrés par les historiens à la politique nazie
d'extermination.
En abordant cette histoire de façon interdisciplinaire, cet ouvrage convoque
des enjeux méthodologiques et mémoriels très actuels. Il vient confirmer, s'il
en était encore besoin, la pertinence d'intégrer le point de vue des victimes
à une historiographie qui a longtemps voulu l'ignorer, et permet d'éclairer
l'histoire des écritures de la Shoah par un retour à ses origines.
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